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commentaire Chateaubriand prologue des « mémoires d’une vie »,

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commentaire Chateaubriand prologue des « mémoires d’une vie », Empty commentaire Chateaubriand prologue des « mémoires d’une vie »,

Message  Admin Mar 6 Jan - 23:33

Introduction :

F. René de Chateaubriand, écrivain engagéé nait en 1768 et meurt en 1848. Ainsi, en 80 ans de vie qui couvre à la fois une partie du XVII et une partie du XIX siècle. F René de chateaubriand, issu de l’aristocratie, a vécu de nombreux évènements politiques. Ecrivain au caractère passionné et partagé entre la tradition monarchique et la philosophie progressiste des Lumières, Chateaubriand entreprend en 1809, à l’âge de 41 ans, une œuvre autobiographique. Il se lance dans la rédaction de ses mémoires. LE projet autobiographique lui permet d’être le témoin de l’histoire et d’en faire la chronique. Il y travaillera jusqu’à sa mort en 1848. Ainsi, à travers cet œuvre autobiographique, Chateaubriand peut à la fois rectifier une image inexacte donnée par ses ennemis et en même temps donner un témoignage précieux sur ses relations avec son époque. Mes ùéùpores d’ Otremond seront publiées à titre postume, entre 1848 et 1850. Cette œuvre fait revivre certains évènements et fixe le rôle qu’a joué Chateaubriand en littérature.
Dans le prologue des « mémoires d’une vie », l’auteur définit son projet : il décide d’écrire avant tout pour lui seul mais aussi pour rectifier une image inexacte donné par ses ennemis, d’autre part, il trace une limite entre vie privée et vie publique. Enfin il souhaite laisser une trace de lui après sa mort

Pourquoi Chateaubriand écrit-il ses mémoires ?


I./ une inconséquence


« manque de suite dans les idées ou les actes ».

1°) Une opposition

Chateaubriand explique dans le premier paragraphe la contradiction entre une prise de position antérieure de « ne n’écrirai point les mémoires de ma vie » et la démarche qu’il entreprend « me voilà écrivant ».
 Il cite ses propres paroles « je me suis souvent dit »
 les 2 points et les guillemets : discours directe
 Chateaubriand constate qu’il est exactement en train de faire ce qu’il refusait (présent d’énonciation).

 Cette contradiction est mise en évidence par le rapprochement : « je n’écrirai point » et « me voilà écrivant ».
 Mise en parallèle met en évidence les oppositions à travers la double formule négative/ affirmative, même verbe, même sujet, même complément.

2°) une explication :

la fin du paragraphe annonce la manière dont peut etre expliquée ce que l’auteur appelle « une inconséquence ».
Il s’agit d’effacer toute honte et de produire de bonnes raisons.
Le lecteur attend alors une justification d’un tel changement d’attitude :
 Passage du refus des mémoires à la réalisation d’une telle œuvre.

La suite du texte donne différentes raisons qui expliquent ce choix : 2 paragraphes argumentatifs .

II./ Les différents types de raisons

1°) structure du texte

la divison du texte en 2 paragraphe laisse penser que l’argumentation va prendre 2 orientations différentes.

Paragraphe 2 : commence par « d’abord »
Paragraphe 3 : commence par « ensuite »

1er thème : l’auteur lui-même. « je » dans une relation avec lui-même, avec sa vie, ses sentiment : champ lexical de l’affectivité « heureux, bonheur, ardeur naturelle, sentiments, regrette, chimères, inexplicable cœur, souvenir, songes »  Sa vie privée.

2ème thème : la vie publique sur le plan littéraire et politique « succés littéraire « ennemis littéraires » « erreurs de mon temps », « de masqué les hommes » « bléssé dans une multitude d’intérèts, haines les plus violentes ».

 Deux séries de justifications : privées/ publiques

2°) les raisons personnelles et affectives

Après une phrase qui exprime une promesse de confidentialité : les raisons
 Volonté de « rendre compte » de « moi à moi-même » : relation de relflexion qui exclut autrui et qui fait de celui qui écrit l’analyste et l’observateur de lui-même : exclusion renforcée avec l’anaphore « personne ».

 fait penser que seule une relation de sois à soi même permettra de découvrir le monde caché, secret et inconnu, des sentiments et du cœur.

 l’écriture des mémories se présente alors comme la démarche permettant d’exprimer, de formuler, de définir le bonheur révé, d’extérioriser ses sentiments enfouis au plus profond de sa sensibilité et exprimés jusque là par transfert à travers des personnages de fiction (l15-16)

 L’écriture autobiographique est perçue et présentée comme une démarche de découverte et de compréhension de soi par la remontée qu’elle provoque dans le temps et le moi profond.

 l’idée du « compte rendu » englobe tous les points des lignes 10 à 19 : explication du -bonheur, explication d’un incapacité à le trouver
-révélation des sentiments cachés ; expression des rêves
-découverte de ce que révèle le retour vers le passé et les souvenirs en toute liberté.

 L’importance de cette démarche de connaissance de soi est soulifnée par la formule « expliquer mon inexplicable cœur »

 L’écriture des mémoires est une évasion du temps présent : « j’oublierai le monde au milieu duquel je vis » ; « étranger »

 idée d’une fuite du temps historique au profit du temps passé et du temps de la mémoire.

L’évasion se définit aussi par rapport au travail d’historien que chateaubriand envisage l23/24 « tristes vérités de l’histoire »/ « l’histoire de mes songes » (chiasme)  souligne l’importance des rêves « chimères, illusions, songes »
 relation des mémoires avec la notion de vérité ?

3°) les raison touchant à la vie publique

paragraphe 3 :

- Les relations avec autrui dans le cadre de al vie littéraire et de la vie politique de Chateaubriand.
- Chateaubriand part du constat d’une appartenance à la vie publique (l29)  entraine ruhmeurs, jugements , réputations diverses chateaubriand évoque « les faiseurs de mémoires » « biographes marchands »
- Châteaubirand évoque ensuite les actions susceptibles de provoquer des réactions ciritques contre lui, les cussés littéraires, lutte contre les erreurs, mise au jour de l’hypocrisie, prise de position diverses.
- Chateaubriand rappelle ici des faits de sa vie littéraires et de sa vie politique qui ont pu entrainer un portrait négatif : il s’agit donc de rectifier ce portrait.
- « Laisser un monument par lequel on puisse le juger ».

 l’écriture autobiographique se présente ici comme le témoignage des réalisations d’ une vie et comme une preuve de ce qui a été réalisé.

Chateaubriand situe la réalisation de cette œuvre dans un contexte très polémique « les plus grands crimes » « haines les plus violentes » « les plus grossières calomnies » ( voc hyperbolique)

 écrire ses mémoires c’est corriger le portrait déformé que les autres par malveillance, jalousie, mépris ou méchanceté peuvent faire d’un homme.

 Démarche justificative (elle constitue une défence de l’homme public attaqué par la haine dans une époque de violence).

L’agumentation justifiant l’écriture des mémoires se développe donc dans 2 directions :
- Connaissance et vérité d’un homme (de lui-même pour lui-même dans le secret de sa vie privée et de ses sentiments)
- Vérité de cet homme pour la postérité (contre les mensonges et les calomnies de son temps).

III./ difficultés de l’écriture autobiographique

2°) – Critique par Chateaubriand des motivations de l’écriture dans le premier paragraphe : « vanité et plaisir à parler de soi »
- Condamne ensuite le résultat : indiscrétion, mise en évidence de faits qui ne devraient pas quitter le milieu familiale (l4)

3°) – La difficulté philosophique : puisqu’il s’agit de faire apparaître ce qui est au plus profont caché dans l’affectivité

- L’autre difficulté est liée à la mémoire à la volonté de saisir ce qui est insaisissable, les chimères, les songes, les rêves.

1°)

- La difficulté est de rester dans le domaine de la vérité lorsque l’écriture autobiographique est utilisé comme justification et présentation de soi en réponse aux critiques des autres. Chateaubriand se demande s’il ne risque pas d’améliorer son image (objection et question en même temps)

 l’affirmation de la sincérité absolue rencontre comme seul obstacle celui du mensonge inconscient et involontaire.

« Si je me fais illustion sur moi, ce sera de fonne foi Chateaubriand a déjà réfléchi à l’objection et a préparé sa réponse.

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